L’exposition Star Wars Identities a pris place à Lyon du 9 novembre 2014 au 19 avril 2015. En bon fan, je ne pouvais sûrement pas laisser passer l’occasion.
Site officiel : http://www.starwarsidentites.com/
La Sucrière accueille l’exposition.
L’exposition se passe donc à la Sucrière, une ancienne usine de sucre, utilisée comme entrepôt jusque dans les années 1990, et aujourd’hui transformée en lieu d’exposition. C’est l’un des sites majeurs de la Biennale de Lyon qu’elle accueille depuis 2003.
Arrivée sur les lieux.
Arrivés sur les lieux, nous attendons une quinzaine de minutes en admirant, tout le long de la file d’attente, des artworks disposés au mur sur le thème de Star Wars Rebels, le logo Disney sur les toiles m’esquissant un léger sourire… Voyant le bout, nous sommes équipés d’un audioguide et d’un bracelet qui, nous le verrons par la suite, servira à se créer un personnage au fil de la visite. (les flash étant interdit, certaines photos risquent de ne pas être terrible)
La visite côté clair de la force.
Nous commençons la visite par une présentation de l’expo, sur un écran géant panoramique nous expliquant par l’audioguide, pourquoi ce terme « identité » dans le titre de l’expo. Notre voyage dans l’univers Star Wars commencera par le bon côté de la force jusqu’à finir par le côté obscur, une sorte de descente aux enfers en référence à Dark Vador.
La visite nous transporte tout de suite dans le vif du sujet avec les fameux Stormtroopers, Boba Fett le chasseur de prime ainsi que les deux droïdes légendaires : C3PO et R2D2. Voir ces personnages en taille réelle est quand même très sympa et toutes les « pièces » présentes sur l’expo ont servi de près ou de loin lors du tournage des films.
Vient ensuite le module de course d’Anakin Skywalker, assez impressionnant d’ailleurs car à taille réelle.
Des peintures de production permettent de voir le début de la création de cet univers, comme vous pouvez le constater sur les photos ; le design par exemple de R2D2 et C3PO a bien évolué au fil du temps.
Ensuite vient l’univers de Jabba le Hutt. En s’approchant de la zone, l’audioguide nous apprend comment a été imaginé le personnage et comment l’équipe a fait pour lui donner vie.
Par exemple il fallait, au départ, une équipe de cinq personnes pour pouvoir lui donner vie, la technologie permettant par la suite de le créer en image de synthèse.
Han Solo congelé dans la carbonite est une des scènes cultes de L’Empire Contre Attaque. La réponse « Je sais » à la déclaration d’amour de Leia juste avant sa congélation est restée comme un grand moment de la saga.
Mais comment parler de Han sans parler de Chewbacca et de leur vaisseau, le Faucon Millenium, le trio indissociable plein d’humour qui apporte un vent de fraîcheur dans l’univers de Star Wars pourtant si sérieux.
Maître Yoda a droit à son espace dédié, quelques artworks nous montrant le travail effectué sur sa création.
Une vitrine réunissant quelques maquettes de vaisseaux bien connus comme l’AT-NT, le TIE-Bomber, le Destroyer stellaire et le Défenseur Stellaire Viscount, les deux derniers étant d’une taille impressionnante.
La visite prend ensuite un tournant, pour attaquer le côté obscur.
Une combinaison de pilote et une panoplie de casques
Le côté Obscur de l’exposition
La changement d’Anakin nous est ensuite expliqué, du passage de maître Jedi à maître Sith, sa fameuse transformation en Dark Vador.
Le grand méchant de la saga, l’Empereur (ou Dark Sidious) amorce la fin de la visite.
Parmi quelques mannequins vêtus de tenues Jedi ou Sith, nous pouvons reconnaître Dark Maul, personnage charismatique mais qui n’apparut que dans La Menace Fantôme.
Déterminer son identité.
Comme dit plus haut, nous étions donc équipés d’un bracelet RFID (radio-fréquence).
Tout au long de la visite, des murs « interactifs » nous ont permis, en passant le bracelet, de faire des choix selon le thème (mentor, éducation,classe…) dudit mur. Mais pourquoi faire cela? Tout simplement pour pouvoir se modeler un personnage de la saga selon ses désirs, la borne finale nous demandant notre e-mail pour accéder à ce fameux avatar personnalisé.
L’on comprend mieux pourquoi l’exposition prend ce terme »d’identité », l’accent étant mis sur le développement psychologique et l’évolution des différents protagonistes, le bracelet servant justement à déterminer la possible « identité » que l’on aurait pu avoir dans cet univers. Le concept est très intéressant et permet, en plus du visuel, une certaine réflexion qui ne fait que nous plonger davantage dans cet univers fantastique.
Mon personnage à moi
Voici donc mon personnage, un Ewok prénommé Natarin, ayant eu Han Solo comme mentor, devenu chevalier Jedi, ne laissant pas paraître sa personnalité, ce qui fait de lui quelqu’un de mystérieux.
La maîtrise de sa destinée est la chose la plus importante, après tout la liberté est le droit de choisir. La force étant puissante en lui, il se fit repérer par l’empereur qui lui offrit un pouvoir illimité en échange de son allégeance, devenant ainsi un grand maitre Sith.
L’histoire se termine bien?
Qui dit univers Star Wars dit forcément goodies, et quoi de mieux pour finir l’expo qu’une boutique remplie d’objets en tout genre.
Malheureusement les articles sont particulièrement chers et je ne me suis pas laissé avoir par le côté obscur de l’achat compulsif… pour la simple raison que le prix d’entrée de l’expo est déjà de 22 euro ce qui n’est pas donné pour 1h30 de visite (The Order 1886 se fait taper dessus pour son ratio durée de vie/prix mais là, c’est encore autre chose).
En conclusion, cette exposition Star Wars Identities est une formidable entrée dans l’univers de la saga que tout fan se devrait de faire, entre anecdotes inédites, objets, vêtements et vaisseaux, il y a vraiment de quoi être comblé.
Si vous avez l’occasion d’y aller, je vous la conseille fortement, encore faut il pouvoir se rendre à Lyon, dernière étape française avant son départ pour l’Allemagne à l’Odysseum de Cologne.
Sur ce, Que la force soit avec vous…. ou pas.
Manidos